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Ambola

11 août 2011

Cochin

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Harry, le conducteur de rickshaw de la veille, avait tout de meme reussi a nous refourguer une ballade de la ville -en sa compagnie bien sur- pour le lendemain. c'est donc sur son rickshaw que nous repartons a la decouverte de Cochin.

Cette ville a un passe prestigieux. C'est l'une des des premieres villes a etre entree en contact avec les Europeens. Surtout, c'est a quelques kilometres plus au Nord que debarqua un beau jour un certain Vasco de Gama, apres avoir contourne toute l'Afrique en bateau. C'est egalement ici qu'il est mort, de la malaria, en 1524. 

On retrouve a Cochin la meme ambiance qu'a Pondichery, a la sauce portugaise cette fois-ci. Des noms lusophones aux sonnettes des maisons, de belles villas entourees de jardins avec toits pentus en tuiles,des rues arborees, larges, calmes et plus ou moins desertees par les habituelles boutiques. Du coup, ce n'est pas tout a fait l'Inde comme on se l'imagine et comme nous avons pu la connaitre, d'autant plus que le nombre de touristes blancs est important. Mais l'Inde est aussi tres multiple, tres differente selon les regions, et les traces laissees par les Europeens sont une composante pleine et entiere de son identite. Les habitants de Pondichery comme ceux de Cochin sont fiers de ce passe -coloniale pourtant. D'ailleurs, la colonisation britannique -aussi violente qu'elle ait pu etre- ne semble pas avoir generee de trop fort ressentiment, malgre des formes d'esclavages averees (mais sans la traite negriere massive il est vrai).

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A Cochin, outre les maintenant classiques hindous, musulmans et chretiens, on trouve aussi des juifs. Ils ne sont pas bien nombreux (a priori 9!) mais le quartier juif (Jew Town) abrite tout de meme la plus vieille synagogue d'Inde (voire d'Asie mais ca je n'en suis plus tout a fait sur). La preuve de l'importance de cette communaute a l'epoque (surtout des commercants d'epices et de textile). Aujourd'hui, le quartier est devenu le repaire des antiquaires mais dans les petites ruelles on trouve encore incrit des noms comme Cohen ou Jacob, et l'on peut observer -comme le fait remarquer a juste titre le Routard - la cohabitation de l'etoile de David et de la swastika sur les memes murs...

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Apres cette visite touristique classique (une laverie traditionnelle, un temple hindou interdit aux non-hindous, la synagogue et le quartier juif, un vieux palais hollandais avec un excellent musee a l'interieur), nous quittons Harry a la hate pour rejoindre notre cours de cuisine de midi.

En effet, Joan (la proprietaire de la guesthouse) nous avait conseille un cours de cuisine chez une voisine. Elle a ete de tres bon conseil puisque pendant plus d'une heure, nous passerons un super moment a confectionner les plats que nous goutons bien souvent ici. Masala dosa, Paneer butter masala, avylia. Moment priviligie qui nous offre aussi l'occasion de discuter des habitudes alimentaires des Indiens, de la vie et de tout et tout... Nous mangeons evidemment avec appetit ce que nous avons prepare.

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Le reste de la journee se passe doucement. De toute facon, il s'est remit a pleuvoir!

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10 août 2011

Bientot la fin

Cela fait maintenant trois semaines que nous sommes partis... Le temps passe vite. Nous avons vu beaucoup de belles choses, fait des rencontres sympahiques, avons ete seduit par ce petit bout de ce si vaste pays. Cochin est notre neuvieme point de chute et nous avons prevu d'y rester quatre jours. Samedi, nous repartirons vers Chennai/Madras et la boucle sera -presque- bouclee.

Sans pour autant etre fatigues d'etre en vacances, n'exagerons rien tout de meme, nous eprouvons un peu le besoin de ne rien faire, de nous poser. Arrives de nuit dans cette ville, nous en profiterons donc pour flaner et nous perdre dans les ruelles etroites, ou les femmes assises sur le seuil des maisons nous regardent d'un oeil circonspect et ou les enfants viennent nous saluer en mettant en pratique leurs premieres lecons d'anglais. 

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Nous irons egalement sur Internet, une bonne partie de la matinee, poster quelques articles sur ce blog et s'enquerir avec febrilite de l'evolution de la situation au Racing. Faire une sieste, faire du linge, prendre le petit dej' dans la rue, sous une bache avec des pecheurs.

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Il fait beau aujourd'hui. Sur le bord de mer, on regarde le soleil se coucher. Un conducteur de rickshaw, sans son engin une fois n'est pas coutume, vient nous aborder. S'en suit une longue conversation, sans premeditation, et un chai au milieu d'autres Indiens.

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Une journee tranquille et bien agreable. Ca sent la fin de sejour.

 

Jean/

8 août 2011

Periyar ou le pays du the, des epices et des tigres

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6 août 2011

Aleppey et les backwaters

Par Alex :

 

Il a plu toute la nuit : chant des crapauds et gouttes d'eau -ou plutot trombes- nous ont berce pendant notre sommeil. Nous esperions que cela se soit calme au reveil mais ce n'est pas le cas. Alors que nous prenons le petit dejeuner dans la salle a manger de nos hotes, nous echafaudons le progamme de la journee dont on risque fort de ne pouvoir en faire qu'un quart. A peine sommes nous sortis de la maison que le soleil perce le manteau de nuages et la chaleur se fait tout de suite accablante. Munis de creme solaire et de ponchos (les deux peuvent s'averer tres utiles) nous partons a la decouverte d'Alleppey en chevauchant nos montures habituelles : deux velos pretes par la famille.

Le coeur de la ville, aussi appelee "Venise de l'Inde", est quadrille de canaux et gagnerait en charme si ces derniers etaient davantage entretenus : la plupart des cours d'eau sont recouverts de nenuphars (non fleuris malheureusement) qui peuplent si densememt la surface de l'eau que l'on croirait de longues prairies droites et rectlignes. Quel dommage !

Ce n'est pas la premiere fois que nous constatons que la prise de conscience du patrimoine architectural ou naturel indien est encore a construire, question de priorite sans doute. La cite n'a rien a envier a d'autres villes indiennes plus grandes, toute proportion gardee.

Apres une pause rafraichissante autour d'un soda citron (presse maison!) et du Times of India, nous pedalons en direction de la mer. Une plage immense de sable blanc bordee de cocotiers nous attend et nous fait de l'oeil. Pour la premiere fois nous faisons face a une mer calme. Il n'y a personne a l'eau ni autour mis a part un groupe d'adolescents qui joue au boomerang avec un freesbee. Seuls nos pieds sont receptifs a l'appel de la baignade.

Apres avois grignote chacun un "masala dosa" (sorte de crepe fourree aux legumes, epicee evidemment) nous nous hatons de regagner notre guest-house car nous avons rendez-vous a 14H pour la location d'un canoe. Nous arrivons epuises et ruisselants un quart d'heure avant: tant mieux, j'ai le temps de me rafraichir et prendre une douche rapide. Quand je sors de la salle de bain cinq minutes plus tard, il pleut des cordes sans que je n'ai rien vu venir! Nous attendons une accalmie avant de rejoindre l'embarcation. La presence d'un guide est necessaire, certainement afin de ne pas se perdre dans les meandres des backwaters. Commence alors une promenade tranquille de quatre heures. Berces par le clapotis de l'eau, nous empruntons d'etroits petits canaux, parfois plus larges, qui serpentent le long de nombreuses habitations tres sommaires voires insalubres. Si la ville ne nous a pas paru tres grande ce matin, c'est certainement que l'habitat est concentre le long de ces rivieres marecageuses. Pecheurs et cultivateurs peuplent ces humbles masures qui donnent d'une part sur l'eau et d'autre part sur d'immenses rizieres. Tout au long de notre promenade, nous sommes temoins du quotidien de ces habitants qui se lavent, font du linge, la vaisselle, pechent dans cette reserve d'eau douce: les backwaters font partie integrante de leur habitat.

Notre balade terminee, nous nous dirigeons vers le centre ville en empruntant une interminable ruelle. En chemin, une femme nous arrete et tient a nous inviter chez elle pour nous montrer sa collection de timbres et de monnaie. Nous acceptons l'invitation, surtout pour lui faire plaisir mais aussi par curiosite. Une fois installes, une gene grandissante se fait sentir. Nous commencons a douter de ses intentions quand elle delaisse sa collection -ausitot apres l'avoir sortie- pour nous inciter fortement a terminer le the "medicine" (tulsi tea) qu'elle nous a prepare... Tres confuse, elle passe du coq a l'ane et semble embrouillee dans ses pensees malgre une intelligence et une culture patente. Va-t-il nous arriver la meme chose apres avoir bu cette tasse ?? Nous ne savons que penser avant de nous dire que finalement, c'est simplement une personne seule qui a besoin de parler... Cela se confirme quand, a maintes reprises, elle nous remercie d'avoir accepte son hospitalite.

En sortant de cette propriete, Jean, certainement encore pensif, bute sur une dalle et tombe pied et main dans une de ces rigoles d'evacuation des eaux usees malsaines et malodorantes (que l'on approche toujours de loin de peur que cela nous arrive) qui bordent chaque route. Je ris allegrement alors que Jean rit jaune, comme paralyse du cote droit. Avec toutes ces peripeties, le trajet jusqu'au centre parait moins long...

Apres un repas copieux pour Jean, frugal pour moi (resultat d'un test culinaire infructueux, cela arrive) nous rentrons enfin nous reposer apres une longue journee. A notre arrivee, un bal de lucioles dansantes et etincelantes nous accueille, comme pour nous accompagner vers de doux reves.

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3 août 2011

Le port de peche de Vizhinjam

Jean/

Cette deuxieme journee a Kovalam est l'occasion pour nous d'approfondir notre decouverte de la station. Apres un petit dejeuner en bord de mer (et une attente interminable, 45 mn...), nous partons pour une promenade en direction de Vizhinjam, village de pecheurs a trois km de Kovalam. Le sentier qui borde la mer est de toute beaute. La cote est rocheuse et les vagues viennent s'y ecraser avec fracas. Tout au long de notre sejour d'ailleurs, la mer sera tres agitee, avec de grosses vagues et toutes les plages arboraient le drapeau rouge.

Nous arrivons alors dans un petit village aux huttes de palmes. Les habitants ne font guere attention a nous, pas plus que les poules et les chevres qui se nourrissent des tas de dechets qui s'etalent le long du sentier (ce n'est pas pour autant que le paysage n'est pas beau, il faut juste regarder un peu plus haut que le sol...). Le chemin tourne alors vers la gauche et nous ouvre le regard sur une petite baie au fond de laquelle se trouve le village.

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On est d'abord surpris par deux tres grandes mosquees a l'entree du village, flambant neuves ou recemment repeintes, puis par deux eglises tout aussi tape a l'oeil, de l'autre cote de la localite. Puis surtout, nous restons bouche-bee devant le spectacle du port en pleine activite ou plutot devrait-on dire en pleine ebulition.

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C'est l'heure du retout des bateaux et, apres une nuit de peche au large, ils sont des centaines, voire plus, a se masser dans cette petite baie. Au centre, des petits bateaux deja amarres sont alignes. Sur le bord et les quais, une effervescence incroyable. Tous les bateaux cherchent une interstice pour se glisser sur la plage. A terre, un nombre incalculable de camionnettes attendent d'etre chargees; un va-et-vient incroyable de porteurs transportant des cagettes debordantes de poissons les alimentent. Sur les bateaux, les marins s'affairent, trient les poissons, negocient les prix. Une clameur continue nous accompagne durant toute notre visite.

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Un peu plus en retrait, des cahuttes avec de grosses balances: des affaires se concluent, des hommes echangent discretement des billets. Et puis au fond, sous les hangars ouverts et les arriere-cours, les marins reprisent leurs filets, jouent aux cartes et fument.

Nous nous attardons une bonne partie de la matinee dans cette ambiance et ces odeurs; les gens sont bien trop occupes pour nous remarquer. C'est bien.  

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2 août 2011

Kovalam

Jean/

Kovalam est, parait-il, l'un des sites touristiques les plus connus d'Inde. Nos guides de voyage ne nous depeignent pas la station sous son jour le plus favorable. C'est pourtant la-bas que nous decidons d'aller. Il faut dire que nous ne sommes pas en haute saison touristique et puis, la geographie du tourisme etant une de mes petites marottes, nous nous sommes dit "pourquoi pas?". La plage, peut-etre un peu de soleil, les cocotiers.

Et il faut dire que nous n'avons pas ete decus, bien au contraire. Certes la cote est betonnee et les hotels alignes les uns a cote des autres. Certes, la station balneaire regorge de restaurants, d'agences de voyages, de boutiques de fringues et de souvenirs. Certes nous alpagues a tour de bras par des rabatteurs pour les hotels, les restos, par des vendeurs ambulants et meme un paquet de dealers!

Mais en ce moment, Kovalam presente aussi le charme desuet des stations touristiques en saison morte. Tout tourne au ralenti. Les complexes hoteliers se refont une beaute, des boutiques et des restaurants ont portes closes. Il y a du monde, un peu, mais la ville et les services disponibles sont completement disproportionnes par rapport a son nombre actuel de visiteurs. La vie s'ecoule lentemet, tranquillement.

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Surtout, nous decouvrons a Kovalam un cadre exceptionnel, auquel nous ne nous attendions pas du tout. Derriere le front de mer et les plages (tres belles certes, en arc de cercle, mais partiellement recouvertes par les eaux hautes de la mousson) le village se situe en effet dans une vaste foret de palmiers, de cocotiers et autres arbres et plantes exotiques. Un dedale de petits sentiers parcourt cette foret dans laquelle nous prenons grand plaisir a nous perdre (malgre le risque -tres eleve- de piqures de moustiques, voire de serpents). Des marecages, une vegetation luxuriante, tout cela est vraiment magnifique.

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Le petit hotel dans lequel nous nous sommes arretes se trouve precisement a l'interieur de ce "pad", nom local que l'on donne a cette partie de la ville. C'est ainsi que le soir, du haut de notre balcon, nous bouquinons ou ecrivons au milieu des bananiers et des cocotiers. Sympathique!   

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1 août 2011

Kanyakumari

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31 juillet 2011

Voyage en train

Par Jean:

 

Cette journee, ou plutot ce bout de voyage, commence en realite des le soir du 30 a Madurai. Nous allions alors vivre une bonne dizaine d'heures assez surrealistes. L'objectif de prime abord est tres simple: rejoindre Kanyakumari, pointe meridionale du sous-continent indien, par le train. 250 km entre les deux localites a relier. Le depart est prevu a 23h40, l'arrivee a 5h30... Nous avions ete prevenus que les trains indiens n'allaient pas vite! Depuis la veille, nous avions notre billet avec deux couchettes reservees en sleeper class.

La premiere chose a faire a ete d'attendre. Non pas que notre train soit arrive en retard (au contraire il etait pile-poil a l'heure) mais plutot parce que nous n'avions rien d'autre a faire... et pourtant nous avions traine en ville, au cybercafe puis au restaurant. Mais rien n'y fait. En Inde, meme en ville, la vie ralentit tranquillement des que le soleil se couche; il fait nuit a partir de 19h!

La vision d'une place de la gare en Inde est plutot inedite. Les Occidentaux parleraient peut-etre d'un "sitting" : des centaines de personnes sont assises devant l'entree et ses alentours. Certaines discutent, beaucoup sont allongees sur des nattes et dorment. Certaines ont des bagages et d'autres non. On ne sait si elles attendent le train (solution tres plausible) ou si elles dorment simplement ici ce soir (solution qui n'est pas a exclure).

Puis vient le train. Il semble relativement vieux meme si dans la penombre ambiante, on distingue mal les details. Moment d'effervescence et de bousculade. Nous trouvons aisement notre voiture mais pas aisement nos places. Ou plutot nous ne comprenons pas vraiment le systeme. L'agitation, les autres passagers qui souhaitent nous passer devant, nos gros sacs sur le dos et le couloir etroit n'arrangent evidemment rien. Plusieurs Indiens se pressent de nous aider, prennent nos billets, parlementent et nous placent sur deux banquettes occupees par deux petits vieux. On essaye de communiquer, de se comprendre et tout s'arrangera finalement au mieux... Le voyage en train commence.

Le wagon est ouvert a tous vents et il n'existe pas vraiment de compartiments. De minces cloisons separent des espaces de six couchettes qui sont totalement ouvertes sur le couloir. Le long du couloir, deux autres couchettes dont la mienne. Je serai donc regulierement frole ou touche par des gens circulant dans le couloir (un va-et-vient assez permanent). Installe sur une couchette etroite, mes pieds sureleves sur mon sac cadennasse, mon petit sac a dos me servant d'oreiller... ma position me semblait des plus inconfortable pour trouver le sommeil. Encore des conditions de transport deplorables! Je m'y suis pourtant bien endormi et j'y serais volontiers reste quelques heures supplementaires si les passagers qui nous avaient aides plus tot ne m'avaient reveille en sursaut : "Kanyakumari! Kanyakumari!" Je regarde ma montre : 4h15. Le train est cense arriver au moins une heure plus tard. Et pourtant tout le monde sort bien des voitures et sur le quai de la gare, il est bien ecrit le nom de notre destination...

Assis sur un banc, a moitie endormi, je regarde defiler un flot discontinu d'Indiens qui se dirigent vers la sortie en pressant le pas. Dix bonnes minutes s'ecoulent. Je n'arrive toujours pas a croire que tous ces hommes et femmes etaient avec nous dans le train. Il y a quelques annees aux USA on disait qu'on etait au pays de la demesure. Mais ici, pour des raisons et des cas bien differents, les memes qualificatifs peuvent etre utilises: demesure, disproportion... Dans quelques annees, les Indiens seront plus nombreux que les Chinois...

Mais ces vagues considerations n'enlevaient rien au probleme du moment, a savoir : "que faire dans une gare d'un bled indien situe a l'extreme sud du pays a 4h du mat'?" Attendre... Alexia qui semblait bien reposee (ou excitee par le trajet?) pris l'initiative de lire, sa lampe frontale serree autour de la tete. Je m'assoupis, dans une position encore plus inconfortable qu'auparavant. Situation etonnante.

Vers 5h30, nous avons la -bonne- idee d'aller voir le lever du soleil sur la plage. Le sable, du vent, le golfe du Bengale, la mer d'Arabie et l'Ocean Indien qui se rejoignent. Au calme, en amoureux... Mais a mesure que nous nous approchons du rivage, nous croisons de plus en plus de monde. Si les Indiens se couchent tot, ils se levent tot egalement. Mais il y a une foule anormalement dense qui se dirige vers le meme endroit que nous. Sur les toits des hotels, des centaines d'Indiens sont installes. Et la, au sommet de la petite colline qui domine le rivage, une vision surrealiste: des milliers, mais vraiment des milliers, d'Indiens sont installes tout le long de la route qui longe la mer. Des hommes, des femmes, des enfants qui forment une foule compacte massee au bord de l'eau et rgardant tous dans la meme direction, attendant tous le lever du soleil sur le Golfe du Bengale. Nous avancons jusque sur la jettee en grosses pierres noires rendues glissantes par les vagues et donc moins frequentee. Pour nous, le spectacle se situe autant devant, vers l'ocean (ou le lever du soleil sera effectivement superbe) que derriere, sur la cote (ou nous observons la vision irrealiste de tous ces Indiens ici installes de si bonne heure).

Voyage memorable... Nous etions loin de nous imaginer pareil peripetie en quittant Madurai la veille au soir. En relisant correctement les guides, nous apprendrons que ce spectacle du lever du soleil a Kanyakumari est tres prise des touristes indiens qui viennent par bus entier, en particulier un jour comme celui-ci, le dimanche!

Hotel avec petite terrasse au bord de la mer, repos et lecture durant la journee, exploration toute sympathique de la ville et de quelques points d'attraction en fin de journee. Mais l'essentiel avait ete vecu ailleurs, avant.

 

Par Alex, episode (volontairement?) oublie dans le recit de Jean:

J'aimerais m'attarder sur ces "quelques points d'attraction" ou plus particulierement la visite du temple dedie a la deesse Sri Kanya Devi.

Obligation pour les hommes d'y penetrer torses nus! Surpris, faisant mine de ne pas comprendre mais finalement resigne, Jean s'execute. Je reprime un fou rire en voyant le petit corps tout blanc et poilu de mon cheri perdu au milieu des torses bruns et imberbes des hindous. L'ambiance devote me calme immediatement.

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29 juillet 2011

Madurai

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27 juillet 2011

Thanjavur

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